Les Hybrides

Les Hybridations


T out au long de son travail sur la nouvelle configuration de l’Homme au sein de la complexité du réel, Meynard a mis à jour des univers picturaux de factures très différentes.
Pourtant, lorsque l’on rapproche ses œuvres apparemment si distinctes et d’époques parfois très éloignées - de l’hyperréalisme à la géométrie fractale - on assiste à un phénomène remarquable : les œuvres entrent en échos visuels, en résonances picturales, et semblent se féconder jusqu’à composer des œuvres nouvelles.
Ce processus a été mis en évidence lors de l’exposition à la Villa Tamaris (La Seyne-sur-Mer 2010).
A la demande du directeur de la Villa, Robert Bonaccorsi, l’exposition qui regroupait une centaine d’œuvres sur une période 35 ans a été scénographiée, non selon un ordre chronologique, mais en brisant la linéarité, en brouillant les époques, en juxtaposant les géométries de hyperréalisme et du fractal jusqu’à produire un temps inédit, un temps hybride.
Cette nouvelle temporalité a été fixé dans un livre : « Babel, la Géométrie des Enigmes ».
Par la suite, Meynard enrichira l’expérience en créant des œuvres hybrides à partir de différentes œuvres de son parcours.

Les Hybrides


A Les hybridations, virtuelles dans l’exposition à la Villa Tamaris, ont été matérialisées par l’artiste dans sa série : « Les Hybrides », selon un des principes de la vision fractale : « Dans la spirale ordre-désordre, l'œuvre est l'émergence éphémère d'une hybridation : un passage »
En fait, entre hyper-réalité et géométrie fractale, Meynard montre qu’une forme est toujours en devenir, transformation et renouvellement.
Avec ses hybrides, il explore la forme même de son œuvre. Par la combinatoire qu’il a mise au point, il greffe, associe, reformule, recompose ses propres toiles, faisant de son œuvre sa matière première et son terrain d’expérimentation.